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MUTO EVENT : NON A L'EVENEMENTIEL A USAGE UNIQUE !

Dernière mise à jour : 27 oct. 2022


Muto Event pose d’emblée une question essentielle. Doit-on être certifié ISO 20121 ou engagé avec sincérité pour résoudre tous les problèmes environnementaux qui se posent au monde de l’événement et, plus généralement, au monde tout court ? Nous savons dorénavant que les « petits pas » en matière d’environnement ne sont en aucune manière de grandes avancées comme leur nom l’indique. Et je ne vais pas vous rappeler la polémique autour de la certification ISO de la Coupe du Monde au Qatar. Ce serait contre-productif. On s’appuie sur le passé pour construire l’avenir mais il ne faut pas en faire tout un fromage.

Tournons-nous vers l’avenir.

Hugues Deschaux a déjà plus de dix ans d’expérience en agence d’événementiel et en autant de temps, croyez-moi, on en voit des conventions, des salons, des soirées, des séminaires, des road-shows… Et chaque fin d’exploitation, nous sommes heureux comme le public pour qui l’on s’est démené pendant des semaines, parfois des mois. On est heureux, on remercie les clients, les clients nous remercient, les gens ont le sourire. Tout le monde est heureux et éprouve une sorte de soulagement satisfait, une douce euphorie.

Beaucoup de gens de l’événement savent néanmoins que derrière les belles réalisations, les événements efficaces, les bonheurs éphémères, il y a de grosses bennes affreuses que l’on remplit à ras bord de « déchets ». Des milliers de tonnes de bois, de moquettes, de textiles…

Où finissent tous ces déchets ? Quel est leur sort au terme d’un usage de quelques jours à peine ? Je me suis un peu renseigné, j’ai consulté quelques articles de Reporterre, pour découvrir que les grandes entreprises du traitement du déchet n’en recyclaient que 8%. Le reste est enfoui ou incinéré. Ce n’est pas beaucoup, il faut le reconnaître enfin.

Hugues fait partie de ces gens qui ont jeté un œil en back-backstage. Mais il fait surtout partie de ceux qui se sont posé des questions et qui ont souhaité apporter des réponses. Rapidement.

Muto Event est une jeune entreprise qui s’emploie au réemploi des aménagements événementiels et non au recyclage qui ne veut pas dire grand-chose quand on prend la peine de se pencher un tant soit peu sur le sujet. L’entreprise propose une offre complète, clé-en-main, pour toutes les marques, les entreprises soucieuses d’améliorer leur RSE, conscientes que l’action est bien plus bénéfique en termes d’image que quelques lettres et des chiffres au bas d’une page verte. Plus personne n’est dupe.

Muto Event intervient en quatre étapes :

- Diagnostic et conseil en amont de l’événement pour le choix et l’optimisation des matériaux

- Une équipe sur site pendant le démontage pour conseiller sur le tri, la manière de déconstruire et sur le conditionnement des matériaux pour le rendre « intelligent ».

- En fin d’événement, ils confient la reprise des matériaux à un réseau de repreneurs de l’ESS (collectivités, associations, startups…)

- Après l’événement, Muto permet aux organisateurs de capitaliser sur son impact grâce à un bilan chiffré et un kit de communication.

Muto propose de vraies solutions en ayant élaboré, grâce à l’expérience de ses créateurs, des méthodes efficaces et un réseau qui grossit de mois en mois.

« Il faut trouver des bénéficiaires qui viennent récupérer au « cul de l’événement », me dit Hugues. Il faut savoir dispatcher les matières pour les bénéficiaires. Du bois sur lequel il y a trop de colle ne pourra pas resservir. C’est pourquoi nous proposons du conseil en amont. Nous ne nous positionnons pas comme la police de l’événementiel vertueux, nous avons l’habitude de discuter avec les équipes techniques pour trouver les meilleures solutions. Les gens nous perçoivent comme un prestataire bénéfique. Pas un prestataire de plus. »

Et si certaines matières ne trouvent pas preneur, Muto possède un dépôt dans lequel ils mettent à disposition du public toute sorte de matériaux : du bois à la mousse.

Hugues ajoute qu’ils ne revendent aucun matériel. Tout est réutilisé, réemployé par les repreneurs. Ils assurent juste la logistique. « Emmaüs, les centres d’insertion de migrants, des collectifs de festivals sont également des bénéficiaires. Nous avons également une dimension sociale dont nous sommes fiers. »

Hugues me donne des ordres de grandeur. Ça parle davantage quand on vous dit que Muto a traité 60 tonnes de déchets depuis avril et que l’entreprise prévoit qu’elle en traitera 150 d’ici fin 2022. « Ce qui est notable également, c’est que notre intervention permet aussi aux organisateurs de réduire considérablement leur empreinte carbone. Si l’on a traité des tonnes de matériaux (Hugues n’a jamais employé le mot déchet, c’est peut-être grâce à la sémantique employée que les changements culturels peuvent voir le jour. Les mots ont encore un sens.), nous avons économisé environ 50 tonnes de CO2 rejetés dans l’atmosphère. »

Pas mal du tout pour un début. Mais Muto a des objectifs bien au-dessus des chiffres de cette année. Muto vise 1000 tonnes de matières récupérées d’ici 2024 et veulent avoir un impact fort sur l’industrie de l’événementiel. Tout cela a du sens (et ce n’est pas galvaudé quand je dis cela). Muto permet l’insertion et permet à toutes les organisations de réduire son impact environnemental. Sur tous les plans.

Je lui pose la question fatidique : ça coûte cher Muto. Les bons services sont souvent hors de prix. La refonte des processus ne signifie pas hausse des coûts mais baisse des volumes de budget.

Beaucoup d’agences d’événementiel ont fait appel à Muto. Et pas les plus petites. Havas event, Hopscotch, WMH Project, Lever de Rideau, Sagarmatha, Ubi Bene, Marcadé…

Et vous ? Qu’attendez-vous ? Consultez leur site dont le lien est juste en dessous et appelez-les. Ça ne coûte qu’un peu de temps mais vous pourrez mesurer vos bénéfices très rapidement. Rien que sur vous.


Laurent Desjars

Kaméléon Event



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