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PASTIS PETANQUE : L'APERO MAGNIFIQUE.



La première fois que j’ai vu le camion de La Boulisterie, c’était sur Heavent Paris. En un seul coup d’œil, j’ai su qu’il y avait du savoir-faire sur ce stand. Il y avait des sourires sur tous les visages et les gens criaient leur joie d’avoir placé leur boule à un mètre du cochonnet. Il y avait une énergie et une ambiance positive, de celles dont on se souvient longtemps. Je m’en souviens très bien, le temps est passé trop vite ce soir-là.

Guillaume Lieutier est un professionnel de l’événementiel. Il a fondé Boule D’Energie, la fabrique de team building, il y a une treizaine d’années, avec son associé Sébastien Pandolfi ; et c’est en 2015 qu’il a eu l’idée de La Boulisterie, manifeste événementiel et esthétique à la gloire de la pétanque, du pastis et d’un certain art de vivre. Tirant à fond le fil de la nostalgie, revisitant et relookant les années 60 et 70 pour s’adapter au XXIème siècle, il crée un concept de jeu de pétanque-bar-terrasse, taillé pour le corporate, avec terrain en mousse et boules en PVC de 680 grammes.

Guillaume n’est pas un pro de la pétanque mais il sait en revanche que l’apéro est une institution, le moment estampillé « convivial », idéal pour se rassembler entre collègues, comme on dit au pays du Pastis. Et ça marche. Je veux dire que le concept fonctionne, les gens sont heureux d’être là, de vivre une partie de pétanque comme s’ils étaient à Marseille il y a cinquante ans ou à Saint-Tropez dans les années 60. C’est une expérience.

Ça marche également pour donner du bonheur à vos yeux, à votre sensibilité d’esthète. La Boulisterie, c’est beau, c’est classe, c’est français, monsieur. Enfin, Ça marche tellement bien qu’une marque de vêtement s’est intéressée à l’esthétique de La Boulisterie, les marinières, le bleu, le blanc, le rouge, les accroches bien senties sur les tee-shirts, canotiers et moustaches. Bon, évidemment, comme partout aujourd’hui en France et l’avènement du tout marketing, on ne dit pas boutique, on dit store, on ne dit plus français, on dit french, on préfère le tee-shirt à la chemise et le sweat au chandail, mais on ne va pas faire la fine bouche. A la Boulisterie on ne dit pas Love and Pétanque, on dit Amour et Pétanque, on ne dit pas « Never without my balls » mais « Jamais sans mes boules ». Les gens adorent. Il y a un Club, des boutiques et même une franchise à Los Angeles. Carrément.

La Boulisterie a fait le tour de la France à bord d’une estafette et des dizaines de grosses boites se sont laissé tenter par l’expérience (je dis « expérience » parce que moi aussi j’ai le respect du marketing, j’aurais pu dire trip, les « gars », la partie de boule-pastaga…)

Inutile d’intellectualiser ce qui ne doit pas l’être. L’événementiel, c’est aussi des bons moments, des bonnes vibrations, un verre, des jolies conversations, des émotions simples, une saine envie de s’amuser, de vivre un petit moment de vacances sans être en vacances.

Pas de co-construction, de messages, de disruption, d’injonction à l’innovation… Juste le plaisir d’être ensemble pour passer du bon temps, rigoler un peu ou rigoler beaucoup et se souvenir (longtemps) qu’un moment d’insouciance, ça n’a pas de prix.






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